Quand nous étions partis de chez Will il pleuvait des cordes. Maria m'avait montré la maison ou elle travaillait, elle avait voulus me présenté sa patronne mais celle ci n'était pas là. La maison était absolument magnifique, très spacieuse et joliment décoré. Elle m'avait expliqué ces journée, j'en étais très ravis en l'écoutant, elle était souriante quand elle parlais de son travail, même ci certain jours elle avait beaucoup de travail elle était contente de travailler pour des gens charment. Quand nous arrivions au centre commercial, nous étions trempé. Nous avions courus comme deux enfant essayant d'éviter les gouttes d'eau. C'était la première fois que je voyais autant de pluie ici depuis mon arrivé. Nous nous regardâmes mutuellement et nous mîmes a rire. J'avais le blouson et le pantalon détrempé et ma coupe de cheveux n'avait plus de forme.

Que dirais-tu d'en profiter pour faire un peu de shopping aussi!

J'avais très envie de lui faire plaisir. Depuis que j'étais arrivé nous n'avions pas vraiment eu le temps de faire grand chose ensemble. De plus même ci c'était partis d'un bon sentiment j'avais décoré la maison, sans lui en parler. J'avais aussi envie de retrouver la Maria d'Allemagne, celle avec qui je rigolais, je demandais conseil, me confiais, faisais du shopping et inversement.

Je n'avais pas vraiment visité Forks et ne connaissais pas ce centre commercial, quand j'étais arrivé j'étais aller au centre commercial de Port Angeles, qui soit dit en passant était beaucoup plus grand que celui ci, mais Forks était une petite ville comparé a Port Angeles.

Alors dit moi par ou veux tu commencer?

Que dirais-tu d'en profiter pour faire un peu de shopping aussi!
Mouef, d'après le plan que j'avais vue, niveau shoping, il n'y avait pas grand chose ici ! En fit le petit Ikea prenait la moitié du magasin ! Sinon, il y avait 2 boutiques de chaussures, une agence de voyage, quelques boutiques de vêtements sans grand choix et un supermarché !

Pourtant, une des vitrines montrai un pull tout simple qui me rappelais l'Allemagne, je l'essayais, et sous les conseil de Joni, je l'achetais ! Lui, opta pour une veste en cuir et un pantalon noir. Dans celui d'a coté, j'achetais un autre pull et une robe qui pourrais me servir pour le réveillon ou pour Noel !
En pensant à cela, je proposait quelque chose à Joni :
Tu sais, on pourrait inviter Annette pour passer Noel ici...avec ton père aussi ! Ils seront ravis de voir comment on vit ici !
En moins d'une heure, les boutiques n'eurent plus le moindre secret pour nous et nous entrâmes chez Ikea !Annette était une anti Ikea , pour elle il fallait des meubles qui tiennent aussi nous n'avion jamais eu d'expérience Ikeasistes ! Portant, j'avais envie d'essayer, si ça ne tenait pas, tant pis pour nous ! A peine arrivée dans le rayon des chambres, j'en remarquai une à la taille de la pièce :

Et je demandais à Joni son avis

Nous fîmes les petite boutiques du centre commercial, Maria avait trouver deux ou trois chose, moi j'avais trouvé une veste et un pantalon. Une chose était sur j'emmènerais Maria a Port Angeles, voir même un peu plus loin pour faire du shopping.

Tu sais, on pourrait inviter Annette pour passer Noël ici...avec ton père aussi ! Ils seront ravis de voir comment on vit ici !

Je fus un peu surpris, Maria n'avait pas donner de nouvelles et moi j'étais un peu partis furax, je pensais que nous aurions fit Noël tous les deux ou alors avec des amis. Néanmoins cette perspective avait l'air de la réjouir.
Nous nous dirigeâmes dans Ikea pour faire le tour des chambres. a peine arrivé Maria me montra une chambre qui avait l'air pas mal et me demanda mon avis.

Humm, j'aime bien le style sauf le lit, je trouve que le vert du lit jure avec le beau vert forêt du dressing! Je pense qu'un encadrement en bois ou le même encadrement mais dans le même couleur que le dressing irais mieux pour le lit!

Elle réfléchissait, ces sourcils ce froncèrent. Je souriais, cela faisait trop longtemps a mon goût que je n'avais pas vu toute ces mimiques et j'étais content de les retrouvé

Pour mon père et Annette c'est d'accord, mais si ils viennent tu m'aide pour les cadeaux de Noël!
En parlant de ça, tu aimerais quoi pour Noël?

Je n'étais pas très doué pour les cadeaux, les années précédente je demandais conseil a Annette pour savoir quoi offrir a Maria, a Maria pour Annette et a ma mère pour mon père. Mais cette année maman ne serais pas la pour m'aider et Annette ne pourrais pas me dire pour Maria. A la pensait de ma mère mon coeur ce serra, je ravalais ma salive et essayais de garder le chagrin qui montais.

Lorsque je proposais un Noel en famille, cela surpris un peu Joni, pourtant, il accepta ! Chez Ikea, il fut peu optimiste à la vue du lit, mai le reste lui plaisait !Aussi nous commandâmes la chambre sans le lit, et un autre lit dans le même bois que la table de chevet ! Le tout allait arriver d'ici demain à la maison !
En parlant de ça, tu aimerais quoi pour Noël?
Bah pas grand chose en fait, il m'avait offert une maison, alors je ne voulais pas qu'il se ruine pour moi ! La seule chose que je voulais, c'était peut être trouvé l'amour, en Allemagne, je n’avais vécue que des histoires sans avenir ! En tous cas, je voulais une surprise, petite mais originale !
Pendant que je réfléchissais, Joni semblai perdu dans ses pensées et je vis ses yeux rougir de chagrin. Je 'n’avais pas besoin de lire dans les pensées pour comprendre, il pensait à sa mère. Je savais ce que c'était de perdre un parent, aussi, je lui pris la main, essuyais la larme qui coulait à présent le long de sa joue et lui murmurai :
" Moi aussi elle va me manquer, je suis sure que là haut, elle a rencontré mes parents et ensemble, ils nous envoient des ondes positives pour que notre amitié reste unique !"Joni me souris !
Tient, il me reste plein de crédit, je vais appeler Annette !

" Annette ?
- Oui ?
- c'est moi maman
Je l'appelais souvent comme ça, j'entendis des larmes de l'autre coté de l'appareil
- Oh ma chérie ! (snif) tu m'a tellement manquée mais pourquoi n'as tu jamais appelé, je me suis tant inquiété, et ton frère, ou est il ?
- Il est avec moi, juste à coté de moi... écoute, j'ai eu tord, je le reconnais, mais tu savais où j’allais, tu ne m'as jamais appelé toi aussi ! Cette périodes de silence est de notre faute à toute les deux, ne revenons pas là dessus !
J’y allais vraiment fort...
- Comment vas-tu ? Et comment vas ton mari ?
- Maria, tu as raison, je suis aussi fautive, mais appelles ton beau père par son prénom !
- Je le ferai lorsqu'il arrêtera de se saouler 24h sur 24 !
J’étais en tord, le père de Joni était alcoolique, mais c’était une maladie, il n'y était pour rien. De plus je savais qu'il pouvait être adorable, même si ma relation avec lui n'avais jamais été chaleureuse. Nombre de fois, il m'avait traité de folle lors de mon adolescence, ces insultes étaient restées en moi !
- En tous cas, j'ai eu une idée, 5 mois sans ma mère, c'est 5 de trop, alors j'aimerai que vous venez passer Noel ici ! Bien entendue, on payera une partie du voyage !
- ça me touche vraiment attends, j'en parle au chef
Alors qu’elle se déplaçait dans la maison, nous parlâmes de ma vie, je lui parlais de mon travail, de la maison, elle raconta les affaires qu'elle avait résolues, elle était passée chef d'équipe et avait enquêté sur un meurtre à Tegernsee (une touriste américaine avait été tué par son voisin français au camping : mobile : elle était trop bruyante dans sa tente !)
- il est ok, mais il veut parler à Joni-
Comment s'est il qu’'il est là ?
- je te rappelle que les hauts parleurs ça existe !
Je me sentis rougir, il avait donc entendu notre conversation, aussi c'est d'une main tremblante que je tandis mon portable à Joni :
C’est ton père, il veut te parler !

Quand Maria vit la tristesse dans mes yeux, elle vint essuyer la larmes qui roulais sur ma joue et que je n'avais pas réussi a contenir, puis, elle me chuchota a l'oreille: Moi aussi elle va me manquer, je suis sure que là haut, elle a rencontré mes parents et ensemble, ils nous envoient des ondes positives pour que notre amitié reste unique !
Je lui souris et l'embrassais sur la joue. Maria était vraiment un ange et s'avait trouver les mots juste pour me remonter le moral.

Elle ce décida a appeler Annette, elle lui raconta sa vie ici, le travail, la maison, la pluie e le beau temps puis lui proposa de venir pour noël, il eu un petit silence puis Maria fronça les sourcils et me tendit le téléphone en me disant que mon père voulais me parler.
Je pris le téléphone en soufflant, je n'avais vraiment pas envie de lui parler.

Allo!
Fils, tu vas bien?
Oui très bien et toi?
Te rend tu compte de l'inquiétude que nous avons eu? tu aurais pus appeler quand même, c'est ton ami qui ma dit que tu allais bien, néanmoins il n'a pas voulus nous dire ou tu étais et ton numéros de téléphone!
Pour la première fois il parlait normalement, il n'avait pas l'air completement saoul.
Ecoute tu connais très bien tes torts! Tu m'as littéralement abandonné quand maman est morte, j'avais besoin de toi et toi tu as préféré tes bouteilles! Que tu ne vienne pas a l'enterrement de maman passe encore, mais que tu ne me soutienne pas, que tu m'envoie balader quand je vienne te parler ça sa passe pas! Tu n'es même pas venus lorsque j'étais a l'hôpital! C'est Annette qui est venue le soir quand tu étais tellement saoul que tu étais tombé dans ton lit et que tu dormais! crois tu vraiment que ton comportement est celui d'un père?
Maria me regarda avec de grand yeux. J'avais parlé très séchement ce qui ne me ressemblais pas du tout, de plus elle n'était pas au courant de ce passage de ma vie, j'avais passer ce moment et avait finis par craqué et partis retrouver Maria.
Je sait mon fils, et je suis vraiment désolé, tu sait quand tu es partis j'ai ouvert les yeux, je n'ais pas touché une goutte d'alcool depuis ton départ et je compte bien continuer ainsi.
Il pleurais au téléphone, visiblement ce qu'il disait était vrai et il s'en voulais profondément.
Dit moi fils, alors comment vas la vie ou tu es? Que faite vous de beau? Et le travail? Raconte moi si tu veut bien.
Je lui racontais que Maria et moi avions une maison a nous, que Maria travaillais et que moi je cherchais toujours, Qu'il pleuvait des cordes aujourd'hui et que nous étions en train de faire un peu de shopping.
C'est bien mon fils tu a l'air heureux, je suis content pour toi. Dit moi Annette ma dit que vous vouliez que nous venions a noël, nous serions ravis de venir, mais avant je crois que j'ai des excuses a présenter a ta soeur, peu tu me la passer s'il te plait, je t'embrasse, Annette aussi, prend bien soin de toi et de ta soeur!
Je souris, cela allais faire plaisir a Maria. Je lui tendis le téléphone.
Papa pour toi, il a quelque chose a te dire

Joni pris le téléphone, et commença une conversation avec son père. J'étais mal et étonnée de le voir s'énerver ainsi, ce n'étais pas lui, mais son père le méritait ! Par politesse, je n’écoutais pas leur conversation...
Soudain, la voix de Joni devint paisible, alors que chez moi tout devint confus ! Depuis quelques jours, mes amis d'intérieurs étaient plutôt discrets, et je savais que leur réveil ne saurait tarder, pourtant j'eu un choc lorsque Tommy répliqua dans ma tète
" Il lui raconte quoi comme conneries encore, Joni est naïf parfois grrrrrr"
Comme je l'ai dit, il est assez courent que l'un de mes amis prenne complètement possession de mon corps, là, Tommy voulait parler, voulait "vivre".
En moins de 10 secondes, tous mes sens s'évanouirent, le centre commerciale n'était plus qu'un brouillard, je sombrais dans un profond sommeil

Là, je poste en mode Tommy !

Joni me tendis le téléphone de Maria, un sourire dessiné aux lèvres.

Papa pour toi, il a quelque chose à te dire

Je n'avais jamais eu l'occasion de parler directement à ce salop, cette tète de con, cet homophobe, ce raciste qu'était Herr Laffiter ! Portant, quoi qu'il dise, je serai direct avec lui !
Il commença son discours pitoyable :

Maria, excuse-moi, j'ai été un véritable salop avec toi ! Tu as vécu tellement d'horreur, et je te promets que je t'adirait à te débarrasser de tes tourments !
Par tourments, il voulait dire nous ? Si j'avais mon corps de jadis et il se trouvait à mes cotés, je me serais jeté sur lui, lui aurait ouvert la gorge et aurait laissé une sangsue le vider de son sang !

Mais je connais ta bonté, et je sais également que tu vas me pardonner ma chérie, ma fille !

Il osait l'appeler "ma chérie" ? C’en était trop, aussi je parlais, ou plutôt, je criais :

Comment oses-tu espèces de sale Conard hypocrite ! Tu crois qu'on va gober ce que tu raconte ? Joni ne devrait pas avoir confiance en toi, tu es son père, mais le sang ne signifie rien dans la famille !
Tu es un malade, un vrai, ok ? Alors je sais que tu nous mens en disant que l'alcool et toi c'est fini !
Et quand tu dis ta fille ? Tu oses oublier ce qui c'est passé il y a 10 ans ?? Le jour ou ta «fille » a voulue se suicider, après que tu l’ais frappé à mort en la traitant de monstre, de plaie, de sorcière et de garce ?? Et jamais tu ne t'es excusé, tu n'es même pas venue la voir à l'hôpital !
Alors si tu crois qu'on va te laisser entrer dans sa vie, tu te trompes pauvre con !

Je me rendis compte que j'avais parlé de maria à la 3 ème personne, peu importe ! Laffiter parlait, mais je ne l’écoutais pas ! Au lieu de cela, je me remémorai l'épisode tragique qui c'était produit 10 ans au paravent :

Ce jour là, je m’étais engueulé avec Kim, la sangsue, insultant sa race et ce, à voix haute, dans le corps de maria !
L'alcoolique nous avait surpris et avait commencé à insulter l'adolescente fragile qu'était Maria à l'époque, il l'avait frappé à mort, avait voulue la violer, mais il était tellement saoul qu'il ne pouvait ouvrir son pantalon !

...Puis elle était remontée dans sa chambre ! Rapidement, je me rendis compte que maria n'avait aucun souvenir de ce qui ventait de se passer, pourtant, Katy, elle l'avait vécu avec nous, et cette petite fille ne pouvait le supporter !
Aussi, elle prit possession du corps, et elle a commencé à se tailler les veines des poignets avec un compas !
J'ai sue ou elle voulait en venir... Kim également ! Nous étions fautifs, et si nous ne réagissions pas, nous allions bientôt mourir pour de bon ! Nous l'avons résonné, et au bout de 1/2 heure, elle a lâché le compas, mais trop de sang avait coulé et nous avons été plongés dans un coma !
cet épisode a marqué la fin de ma haine envers Kim, et le début de notre amitié ...

Je sortis de mes pensées. Laffiter me gueulait à la figure :

Je ne sais pas qui tu es, mais je te jure que je vais faire un lavage de cerveau à Maria pour que vous sortiez de sa tête !

Ah, au moins il avait compris qui j'étais...c'est déjà ça ! Je n'avais aucune peur de lui, en fait, ses menaces m'amusaient !
Je lui soufflais d'une voix doucereuse, "on verra ça"

J'en avais finis, et Maria devait reprendre son corps, c'était elle la chef ici, d'une certaine manière, nous lui vouions un culte, aussi, je laissé son esprit contrôler le corps...

* en mode Maria*

En quelques secondes, les formes se redessinèrent autour de moi ! Joni me fixait choqué, j’étais en nage et de gens nous regardait d'un dôles d'air ! Combien de minutes c'étaient passés depuis que j'avis laissé mon corps à Tommy ?

D’une petite voix, je demandais à Joni

" Que s'est il passé ?

Quand je passais le téléphone a Maria son visage changea, elle écouta les excuses de mon père puis ces sourciles ce froncèrent. Au ton de sa voix et au langage qu'elle employais ce n'était plus elle qui parlais mais Tommy. Il incendiait mon père, l'insultant et lui reprochant des fait passer d'il y a 10 ans, qu'il n'ait pas été la quand elle a fait une tentative de suicide et qu'il l'avait insulté de toute sorte de nom plus vulgaire les uns que les autres. Puis il y eu un silence, Mon père devait parlé, enfin Tommy lui dit quelque chose tout bas et Maria refit surface. Elle me tendit le téléphone.

Que s'est il passé ?

Je pris le téléphone, mon père hurlais sur Annette tellement fort que je compris pas un traitre mots.

Papa, je.... te rappelle, je t'expliquerais.

Je raccrochais, pris la main de Maria et nous dirigeais vers les toilettes. Il n'y avait personne, je vérifiais sous chaque porte puis coinçais la porte principale avec un balai qui trainais au fond prêt des lavabos. Je regardais Maria qui visiblement était perdu.

Tu.... C'est Tommy.

Au vus de ma tête, Maria pris un air inquiet.

Quand je t'ais passé le téléphone, mon père voulais te présenter des excuses, mon départ la fait réfléchir, il a arrêté l'alcool. Bref, quand je t'ais passé le téléphone et que mon père ta parlé, Tommy c'est mis a lui gueulé dessus, il ll'a traiter de sale conard hypocrite, que je ne devais pas faire confiance a mon père, qu'il sait que mon père et l'alcool ce n'est pas fini, que c'est un menteur, puis, il lui a parlé d'un truc qui c'est passé il y a 10 ans, qui visiblement au ton de Tommy était révoltant, enfin il a parlé de "ta" tentative de suicide.

La tête que faisait Maria était indéchiffrable. Il est vrai que Tommy était plutôt le genre de personne a chercher les noises, mais la il ne cherchais pas, il reprochait. Je ne l'avais jamais vu comme ça. Sa réaction était violente mais on sentais un douleur au fond de son regard, je commençais a me demander ce qu'il cachait. Ce quelque chose qui pourrais peu être révéler les vrai raison de cette tentative qui avait faillis mal tourner a l'époque.

Je pris le visage de Maria dans mes mains et la regardais dans les yeux, le regard plein de tendresse mais aussi plein d'inquiétude.

Petit ange, que me cache tu? Ou que nous cache-t-ils? Que c'est-il passé de si horrible il y a 10 ans?

Quand je t'ais passé le téléphone, mon père voulais te présenter des excuses, mon départ la fait réfléchir, il a arrêté l'alcool. Bref, quand je t'ais passé le téléphone et que mon père ta parlé, Tommy c'est mis a lui gueulé dessus, il ll'a traiter de sale conard hypocrite, que je ne devais pas faire confiance a mon père, qu'il sait que mon père et l'alcool ce n'est pas fini, que c'est un menteur, puis, il lui a parlé d'un truc qui c'est passé il y a 10 ans, qui visiblement au ton de Tommy était révoltant, enfin il a parlé de "ta" tentative de suicide.

Petit ange, que me cache tu? Ou que nous cache-t-ils? Que c'est-il passé de si horrible il y a 10 ans?


Je n’avais aucun détail sur ce qui s’était passé ce soir d’aout 2000 ! Cette année là, Joni était partie en camp dans la foret Noir et Annette était à Berlin pour un stage sur la police scientifique. Je m’étais donc retrouvé seule avec Herr Lafiter.
Ce soir là, Tommy, Kim et Katy avaient prit possession de mon corps. A l’époque, je n’étais pas habitué à ça, mais la douleur que j’ai ressentis lorsque j’ai senti mon esprit s’évanouir n’est rien comparé à celle que j’ai eue en m’éveillant !

J’étais dans une chambre d’hôpital, des tuyaux entraient dans mon corps pour y apporter (ou pour en extraire) je ne sais quoi, des électrodes surveillaient mon cœur, mes poignets (c’était de là que venait la douleur) étaient attachés aux bords du lit.
J’ai hurlé, je voulais sortir d’ici :
NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON
Soudain, une main froide et douce s’est posée sur moi
Qu’as-tu fais ma chérie ? J’ai eu si peur ! On t’aime, quoi qu’il se passe dans ta tête, ne doute pas de ça s’il te plait !
Qu’avais-je fais oui ! Qu’avais je fais pour me retrouver ainsi dan cette chambre ? J’aurais put le demander aux « autres » mais je ne le voulais pas, craignant le pire…
Une voix off dans le centre commercial mis fin à mes pensées « nous rappelons notre aimable clientèle que pour des raisons de maintenance, le centre va fermer dans un quad d’heure !
Je me tournais vers Joni et l’entrainait vers l’extérieur, la pluie avait cessé laissant place à un temps gris mais ensoleillé ! Il me redemanda des détails sur ce qui c’était passé, et là, je m’énervais :
JE N’EN SAIS RIEN ! C’est une histoire entre ton père et eux (je montrais ma tête). Ne me demande pas de les interroger, et je t’interdis de leur poser la question directement, ainsi qu’à ton père ! La vérité est parfois pire que le mensonge !Il ne dit rien, rapidement, nous gagnâmes sa voiture, demain, je prendrais le car, et nous rentrâmes à l’hôtel pour récupérer mes affaires…