Nous marchâmes tranquillement main dans la main Zoé et moi, ça me faisait du bien d'être avec elle. En passant près d'un square, je la plaquai contre le petit muré pour l'enlacer et l'embrasser avec fièvre et passion. Elle me rendit mes baisers. On se laissa aller pendant un certain temps, Zoé me mordit dans le cou, cela me remit les pieds sur terre, on avait un rendez-vous.

- Je m'occuperai de toi en revenant, tu n'oublieras pas ta nuit.

Zoé me sourit tendrement, elle enlaça son bras autour de ma taille et nous continuâmes pour nous trouver enfin devant le bar de "L'Arc-en-Ciel". Nous franchîmes la porte, c'est avec surprise que je vis que c'était un bar de gay, bon, chacun faisait ce qu'il leur plaisait. Zoé trouva une table et nous nous plaçâmes, un serveur vêtu de cuir, s'approcha de notre table et prit notre commande. Zoé prit un cosmopolitain tandis que je me choisis un rhum flambé. Je posai sur la table la petite boite en bois que je tapotai du doigt, je pris mon cellulaire et envoyai un texto à Sophia. On avait plus qu'à attendre que nos invités arrivent.

Sophia nous rejoint en peu de temps, elle semblait ravie d'être dans ce lieu pas très clair, je me demandais sur quel zone elle tournait. Elle s'approcha de la table et commanda la même chose que Zoé. Je ne supportais pas qu'elle ne dise pas ses salutations, pour moi, je m'en moquais mais pas envers ma femme. Elle avait un sérieux problème d'éducation, elle retira sa veste de cuir et s'installa avec nous.

- Tu as manqué une partie de rigolade tout à l'heure !! Bien meilleure que celle dans la forêt !!, annonça Zoé à Sophia
- Alors... qui est le fameux invité ?
- Il ne devrait plus tarder .. ça risque d'être marrant.

Zoé regarda autour d'elle et fixer la porte d'entrée, je bus une gorgée de mon verre toujours en tapotant sur la petite boite en teck. Sophia m'interrogea du regard, je préférai ne rien dire.

- Le voilà justement, dit Zoé toute heureuse.

Je tournai ma tête vers l'homme en question, un léger rictus sur mes lèvres. Bon, j'avais affaire à un jeunot, il s'avança à notre table, je ne le saluai pas, c'était à lui de le faire. Il était plus jeune que moi et je n'avais pas à lui montrer le moindre respect.

- William Bonnet, je m'attendais à voir quelqu'un d'un peu plus âgé mais je me suis trompé. Je suis devant un enfant.
- Si vous pensez que ce sont ces gens qui vont m'arrêter. Où est-elle?
- Chaque chose en son temps, vous ne tenterez rien mais strictement rien, avant que vous ayez fait un claquement de doigts, je vous réduirez en poussière, ne tentez pas le diable.

Je croisai mes bras sur la table tout en le fixant, il avait de l'arrogance et une certaine prestance.

- Je suppose que vous ne voulez pas pas vous joindre à nous...parfait...en ce qui concerne...j'ai perdu son nom...
- Gloria, chéri...
- Oui, concernant cette personne, comment faites vous pour la supporter. La torture et tout le reste ne semble pas l'atteindre...bref, j'ai ceci pour vous.

Je lui lançai la petite boite en bois de teck, il l'a rattrapa correctement. Avant qu'il ne l'ouvre, je continuai à lui dire.

- Je vous conseille de rester calme, un moindre faux pas, elle y passe au point où elle en est, y' a plus grand chose pour qu'elle passe de l'autre côté...Pourquoi cherchez-vous une alliance avec les loups et pourquoi protéger une humaine et un bâtard de chien chez vous ?

C'est avec un mouvement de tête que j'invitai William à ouvrir mon petit présent, comme je m'y attendais, il n'appréciait pas énormément. Il me jeta aussitôt la boite au visage, je l'entendis siffler, Zoé et Sophia s'étaient levées pour me protéger, je me levai donc de ma place et me mis face à lui, il n'y avait pas grand chose qui nous séparait. Je le toisai de haut.

- Tu connais le sens du respect ! tu diras à la personne qui t' a créé de te l'apprendre !!
- Sérieux... vous m'avez demandé de venir ici pour parler des loups? Donnez-moi Gloria et je vous dis ce que vous voulez savoir.
- Vous savez pourquoi je suis là donc je ne vais pas m'éterniser, on m'a fait part du nom de la personne qui avait tué mon ami Godric, votre petite amie y a participé, c'est vraiment regrettable. Donc je veux être sur, qui l' a tué, je sais que ce n'es pas toi, étant donné que tu as trouvé la mort. Tu fais grandement parlé de toi William. Le vampire revenu d'entre les morts, c'est un scoop !!

Je n'étais pas prêt à lui donner ce qu'il voulait, il me prenait pour qui. Le bouffon de service, il semblait oublié à qui il parlait le petit. Je m'assis sur la table tout en ne baissant pas mon regard de sur lui. Je sentis mon cellulaire vibré, je le sortis de ma poche et vis le message, je ne pouvais pas croire ce que je lisais, un grognement sortis de ma gorge et le verre que je tenais dans ma main se brisa en morceaux. Je laissai un message à Stefan et reportai mon attention sur William qui était aussi têtu qu'une mule:

- Je veux la voir... Je veux qu'elle soit relâché et je verrai si nous pouvons parler de loups MR. le psychopathe.
- Évites d'être arrogant avec moi !

Je levai les yeux au ciel quand un nouveau message me parvint, là je bondis sur mes pieds. Je composai un texto avec furie.

- Ton amie est elle stupide ou suicidaire ??!!!! Quand tu la reverras du moins si tu la retrouves, dis lui que je me charges tout particulièrement d'elle.

Zoé me prit le bras et me questionna du regard.

- Elle s'est enfuie et ce crétin ne l'a même pas croisé !!! William, je sais où tu habites, Forks est petit, je guette tous tes fais et gestes !

Alors que je venais d'annoncer à William que sa compagne était une stupide vampire, Zoé s'écria aussitôt:

- PARDON ?

Les personnes présentes autour de nous se tournèrent aussitôt vers nous. Je leur lançai un regard froid et ils reprirent leur conversation. William semblait surpris par la nouvelle, Zoé toujours aussi en colère, se leva d'un bond et me dit:

- C'est impossible Greg ! Lança t-elle froidement.
- Je le sais, elle était trop amochée pour s'être sauver et elle n'a pas pu retiré ses chaînes en argent toute seule !!

Zoé se plaça devant William, elle le détailla du regard de haut en bas et sans attendre, elle le poussa violemment. Ne voulant pas trop attiré l'attention sur nous, nous quittâmes le bar. C'est d'un pas rapide que nous nous retrouvâmes dans la forêt. Au passage, ma femme arracha plusieurs arbres, quand à moi, j'étais furieux et faut dire que le caractère de Zoé ne m'aidait pas vraiment.

- Tu t'entoures d'abrutis finis !!! Cet italien va payer pour l'erreur qu'il vient de faire, crois moi Grégory. Tu avais enfin celle que tu voulais, celle qui allait me libérer de toute cette merde de Forks, de vengeance, et il a fallut qu'elle s'enfuit, alors qu'elle était presque morte.
- Je l'ai toujours trouvé très louche cet Italien... Ça ne m'étonnerai même pas qu'il l'ait sauvé...

Je lançai un regard froid vers Sophia.

- Ne me dis pas que tu sais quelque chose sur eux deux !!!

J'allai me rapprochai de Zoé qui était de plus en plus furieuse.

- Greg... Stefan et Gloria sont des amis !!!

Zoé et moi nous nous retournâmes aussitôt, je grognai de rage.

- QUOI !!!!!!
- J'ai connu Stefan dans un bar voilà disons.. 4 mois. Ils se parlaient et il a même accepté de lui rendre un ou deux services...
- Il va payer cher ce qu'il a fait !! si c'est lui !!!

Je frappai dans un arbre qui tomba sur le champ, fou de rage, je dis à Sophia:

- TU TE DÉBROUILLES COMME TU VEUX, JE LA VEUX CHEZ MOI DANS L'HEURE QUI SUIT !!! SUIS-JE CLAIR ??

Je me tournai vers Zoé:

- Je soigne tes blessures et occupes toi de De Luca ! Ne me reparles plus jamais sur ce ton !

Zoé savait parfaitement que quand je disais quelque chose, c'était généralement un ordre et elle savait aussi que je n'acceptais pas que l'on me manque de respect comme elle venait de faire. J'aimais Zoé plus que tout, j'étais même persuadé qu'elle serait ma faiblesse, je ne supportais pas qu'on lui fasse du mal.

- Je suis juste inquiète Grégory.

Mon regard s' adoucit à ses mots. Pourquoi était-elle inquiète ? Elle ne devait pas pourtant, je la regardai donc avec tendresse et lui dis:

- Tu es inquiète de quoi.

Zoé s'approcha de moi et posa sa petite main sur mon visage, je fermai un instant mes yeux pour profiter de cette échange.

- Je mourais s'il t'arrivait quelque chose ... Je ne voulais pas te manquer de respect.

Je pris sa main dans la mienne, elle était tellement douce. Zoé se faisait un peu trop de soucis pour moi.

- Il ne m'arrivera rien, je t'en fais le serment. Je passe l'éponge cette fois-ci pour ton manque de respect mais la prochaine fois cela ne se passera pas comme. J'ai sous estimé De Luca, il va payé. Aussitôt cela terminer, nous retournerons dans notre ville et on mènera notre train de vie habituel, tu retrouveras ton trône de reine.

Je demandai à Sophia de quitter les lieux, il était temps pour elle de faire ce que je lui avais demandé de faire. Malheur à elle si elle me décevait, une fois seuls, Zoé m'embrassa avec passion, je le lui rendis tout naturellement.

- Je m'occuperais de l'italien dans un instant .. Ne t'en fais pas.

Je lui souris, j'avais vraiment autre chose à faire avant qu'elle n'aille voir cet italien qui était à l'origine de notre différent. Comme si elle avait lu dans mes pensées, elle me sauta dessus et m'embrassa fougueusement. D'un geste très doux, je la basculai sur le l'herbe et l'embrassai, je commençai à déboutonner son petit haut, je l'envoyai promener un peu plus loin. Par contre en ce qui concerner son soutien-gorge, je le lui arrachai, je trouvai cela inutile. Je me penchai sur sa poitrine et en mordillai les mamelons. Zoé se cambra légèrement, je descendis tout en l'embrassant vers son ventre et retirai son pantalon. Je m'amusai vers sa partie intime avant que je finisse par lui retirer le peitit morceau de tissu. Je glissai ma main vers son orifice, Zoé se redressa et entreprit à me déhabiller, c'est en un rien de temps que je me retrouvais complètement nu. Peu importe les endroits où nous nous trouvions pour nous faire du bien, le principal était de se sentir entièrement l'un à l'autre dans ces moment particulièrement intimes. Zoé me chevaucha comme jamais et nous nous donnâmes du plaisir, nos deux corps ne firent plus qu'un. Elle aimait faire durer les choses, elle se retira de moi et prit mon sexe entre ses mains et glissa sa bouche dessus, c'était un plaisir plus que supprême, ce qu'elle me faisait. Je ne retins pas mes cris de plaisir. N'y tenant plus, j'attrapai Zoé par les bras et la réinstallai sur mon sexe, je la pénétrai avec un peu plus de violence et mes vas et viens étaient plus accélérés.

Entendre Zoé gémir de plaisir était pour moi un pu bonheur. Pour ce qui était de notre entente niveau sexe, c'était magique et à chaque fois de plus en plus intense entre nous deux. C'était bien la ma raison de ne pas l'avoir tuer alors qu'elle n'était qu'un nouveau-né, généralement c'est ce qui attendait tous les vampires que Godric et moi transformaient pour une simple expérience, mais Zoé ne m'avait jamais déçu. Elle était totalement à moi, pendant qu'elle se rhabillait, je ne la lâchai pas du regard, à mes yeux, c'était une déesse et ma muse.

- Que ferais je sans toi ...

Elle s'approcha de moi, m'embrassa tendrement et me mordis, je passai ma main droite dans ses cheveux et l'attirai contre moi. Je voulais encore profiter de son parfum et de la sentir contre moi. Doucement elle se releva mais garda sa main sur mon torse, je la pris et la serrai.

- Il est temps d'en finir avec tes incapables ! Fais en sorte de ne pas t'abimer ... Ou que tu ailles en mon absence.
- Zoé, mon amour, ne prends pas de risques inutiles, ce n' est pas ton combat. Quand à moi, je vais faire attention, ne te fie pas à De Luca, fais attention à toi. Si tu as un ennuis, n'importe lequel, je veux que tu m'appelles. Je ne supporterai pas qu'il t'arrive quelque chose.

Je l'embrassai comme jamais, je m'étais redressé et avais pris appuis sur mon coude. Zoé se releva et me fit face:

- Je vais m'occuper de De Luca ! ! Tu auras de mes nouvelles très rapidement .. Promis j'essayerais de ne pas le tuer !

Elle était craquante avec son sourire, je me relevai à mon tour et me collai à elle.

- Peu importe ce que tu vas lui faire subir, j'espère qu'une chose que tu t'amuses bien. Pendant ce temps là, je vais aller faire un tour chez ce brave William Bonnet. Au bar, il m'a dit quelque chose qui sonne faux, donc je vais lui apprendre qu'il ne faut pas me mentir.

Je glissai ma main sur sa taille et l'embrassai dans le cou.

- Zoé, tu es tout pour moi. Je t'aime plus que tout et ça tu le sais, une fois que cette histoire est terminée, tu retrouveras ton trône comme il se doit.

Je lui donnai une légère tape sur ses petites fesses bien fermes et lui fis un signe de tête, il était temps pour elle d'y aller. Je l'observai quitter les lieux de sa démarche élégante et féline, je me décidai enfin de m'habiller et je quittai aussi les lieux.