J'étais toujours engourdis par l'alcool. Je sentais le désespoir. Je ne savais pas comment faire que je me sentes mieux. Je décidai de prendre une douche. Mon hygiène laissait à désiré. Après cela, je mis des vêtements propres. J'avais une petite idée de ce que j'allais faire. Avant de quitter, je pris plusieurs somnifères sur moi. C'était de la vengeance qui me guettait. Alors que je sortais, Floralda m'avisa que j'avais du courrier. Je fis comme si je ne l'avais pas entendu. J'en avais rien à faire. J'avais envie de répandre toute ma haine. Par contre, j'allais peut-être avoir du mal à trouver ce que je cherchais exactement. Il fallait que j'arrive à me la sortir de la tête. Elle m'avait trahi et je n'étais pas prêt de l'oublier. Lucie s'était jouée de moi. J'avais beau tenter de penser à autre chose, elle revenait sans cesse. Je filai donc à l'extérieur avec ma voiture italienne noire. Ce que je comptais faire serait quelque peu amusant. Du moins, je le pensais.
Je m'arrêtai d'abord dans un parc. Je me dis que la race inférieure s'y trouvais certainement. Ils étaient plutôt du genre à aimer la nature. Même ce côté me répugnait. Je restai longuement à me promener et à croiser les passants. Que des humains. Une envie soudaine de tous les tuer montait en moi. Il m'écoeurait. Ils croyaient savoir ce que c'était de vivre et connaître l'amour. Ils se trompaient tous. J'aurais aimé les voir tous souffrir en ce moment autant que je pouvais souffrir. Il n'y avait ce que je cherchais sur la place public de ce parc. Je changeai de plan. J'avais envie de boire. De boire pour oublier à quel point ce que je vivais était minable. J'entrai dans ce petit pub minable. Il y avait quelques gens sur place. Je commandai à boire. Un whisky. Je ne voulais pas qu'on me parle ni même qu'on me regarde. Plus la soirée avançait et plus les verres se multiplièrent.
Croyant que ma soirée était perdue, une odeur nauséabonde se fit sentir. Mon regard se tourna vers celle-ci. Un homme me dévisagea. Il savait ce que j'étais et je savais ce qu'il était. Il me rendait malade. Il me le fallait. J'arrêtai le barman.
- Payez un verre au jeune homme là-bas ! lançai-je.
Le barman s'exécuta aussitôt. Il offrit le tout au bâtard de service. Il me regarda étrangement. Il se méfiait. Évidemment, ce n'était pas commun que les vampires côtoies les loups. Pourtant en pensant le tout, j'eus le goût de vomir. Comment Lucie avait-elle pu être amoureuse d'un sac à puces ? C'était horrible. Je l'imaginais mettre ses sales pattes sur elle, c'était écoeurant, complètement à rendre malade. Le loup ne toucha pas à son verre.
- Je vous l'offre ! Parce que vous avez le cran de venir au même endroit que moi.
Il sembla apprécier ce que je venais de lui dire. Il prit son verre et le bu cul sec. J'avais gagné la première étape. Ce qui allait suivre allait être vraiment amusant. J'avais cessé de boire. Je voulais être un peu plus lucide pour la suite. Je donnai les cachets au barman et utilisa mon don pour qu'ils les mettent dans son verre. Notre louloup allait dormir comme une bûche dans très peu de temps. J'avais mis assez de doses pour endormir 1 éléphant. Comme prévus, le verre fut livré. L'abruti me remercia de nouveau. Il ne se rendait tellement pas compte que c'était la dernière chose qu'il ferait de sa vie. Après 20 minutes, l'homme tomba la tête sur le comptoir. Je me levai immédiatement. J'allais pouvoir passer aux choses sérieuses. J'avisai le barman que je lui paierais un taxi. Je le soulevai. Il avait une odeur vraiment affreuse. Je m'apprêtais à commettre l'irréparable. Je le transportai jusqu'à ma voiture. Je fis semblant devant les passants que nous avions simplement trop bu. Une fois dans la bagnole, je roulai les fenêtres baissées jusqu'à chez moi.
Je le transportai jusqu'à ma cave. Ma domestique se plaignis de l'odeur vraiment répugnante. Il allait falloir vivre avec un petit moment, du moins le temps où il allait être en vie.